Je suis Sylvia Hansel, aussi connue sous le nom de Sylvia Hanschneckenbühl. Toutes les semaines je sélectionne une de mes compositions ou une chanson que j'aime particulièrement, et je vous en parle avant de l'interpréter. Posez-vous sur le canapé avec un thé ou un gin tonic.
On reste finalement dans le train avec cette chanson des Pixies où il est question de "boxcar", wagon de marchandise. Une bonne petite ritournelle composée par Black Francis quand il avait 14 ou 15 ans, à propos des "hobos" ayant, dans les années 30, migré vers la Californie dans l'espoir d'y trouver du travail, et qui y ont trouvé la mort dans un tremblement de terre.
Dernier épisode de la série consacrée aux trains, avec "500 Miles", chanson extrêmement populaire au début des années 60, reprise par, entre autres, Peter, Paul & Mary et… Richard Anthony.
Ceux qui ne m'aiment plus prendront le train… Car bien souvent, il est utilisé dans les chansons pour symboliser la fin d'une histoire d'amour. C'est le cas dans "Love in Vain" de Robert Johnson, le bluesman mythique qui aurait vendu son âme au diable pour devenir un guitariste virtuose. Pas un hasard si les Rolling Stones ont repris cette chanson, eux qui avaient de la sympathie pour le diable.
Seconde émission consacrée à une chanson à la fois "prison song" et "train song" : "Midnight Special", un blues traditionnel enregistré notamment par LeadBelly, Little Richard, Creedence Clearwater Revival… et moi, dans mon salon.
L'homme en noir avait la passion du train. Sans doute pour ça qu'il a imaginé son taulard de Folsom en train de meubler son morne train-train quotidien en nourrissant une obsession pour le train qu'il entend passer…